Directions d'administration

Direction 17 novembre 2022

Le SGDSN s'appuie sur deux directions d'administration centrale, en charge de la protection et de la sécurité de l'Etat ainsi que des affaires internationales, stratégiques et technologiques.

Directeur de la protection et de la sécurité de l'État

Xavier Brunetière

Nommé directeur de la protection et de la sécurité de l’Etat lors du conseil des ministres du 27 août 2025, la préfet Xavier Brunetière a pris ses fonctions au sein du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale le lundi 22 septembre 2025.

Diplômé de l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris, Xavier Brunetière a rejoint le ministère de l’intérieur à sa sortie de l’ENA en 1999, en qualité d’inspecteur adjoint de l’administration. En septembre 2003, il est détaché en qualité de sous-préfet et nommé secrétaire général de la préfecture de la Haute-Loire. Le mois suivant, en octobre 2003, il devient inspecteur de l’administration.

En août 2005, il est détaché en tant que sous-préfet de La Trinité, en Martinique, fonction qu’il occupe jusqu’en 2008. Il accède au grade de sous-préfet hors classe en janvier 2006, au cours de cette affectation. En juillet 2008, il est réintégré dans son corps d’origine et devient conseiller technique au cabinet du secrétaire d’État chargé de l’outre-mer. En novembre 2009, il rejoint le cabinet de la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, chargée de l’outre-mer, toujours en qualité de conseiller technique.

En septembre 2010, il est nommé inspecteur général de l’administration. En février 2011, il redevient sous-préfet hors classe, secrétaire général de la préfecture de la Réunion.

En 2015, il est nommé directeur de l’Agence nationale des titres sécurisés. En mai 2017, il rejoint le cabinet du Premier ministre comme conseiller outre-mer, adjoint au chef de pôle.

En août 2020, il est nommé préfet du Gers, puis, en août 2023, préfet de la Manche.

Marié et père d’une fille, Xavier Brunetière est chevalier de la Légion d’honneur et chevalier de l’ordre national du Mérite. 

Directrice des affaires internationales, stratégiques et technologiques

Agnès Romatet-Espagne

Mme Agnès Romatet-Espagne a été nommée directrice des affaires internationales, stratégiques et technologiques lors du conseil des ministres du 27 novembre 2024. Elle a pris ses fonctions le 2 décembre et succède à Caroline Ferrari. 

Directrice des ressources humaines du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de 2021 à 2024, Mme Agnès Romatet-Espagne a eu pour mission de conduire la transformation des ressources humaines d’un ministère au sein duquel elle a réalisé la majeure partie de sa carrière. 

Diplômée de l’institut d’études politiques de Paris en 1982, Agnès Romatet-Espagne rejoint le ministère des affaires étrangères en 1983. Elle débute ainsi sa carrière en administration centrale, au sein de la direction des Français à l’étranger puis en administration consulaire, avant de devenir troisième secrétaire à Madrid de 1985 à 1987. Affectée à la direction Afrique du Nord et du Moyen-Orient jusqu’en 1989, elle devient chef de cabinet du secrétaire d’État au commerce extérieur en 1991, puis chef de cabinet du secrétaire d’État à la communication en 1992. En 1993, elle rejoint la Jordanie en tant que conseillère culturelle. A partir de 1996, Agnès Romatet-Espagne rejoint la direction des Nations Unies et des Organisations internationales. Trois ans plus tard, elle est nommée première secrétaire à Ottawa. Elle rejoint en 2005 la direction de la communication et de la presse du ministère de l’Europe et des affaires étrangères en tant que sous-directrice de la presse. Elle deviendra en 2007 chef de cabinet et responsable de la communication du secrétaire d’État chargé des affaires européennes, pendant la présidence de l’UE. 

De 2008 à 2011, elle est détachée auprès de l’autorité des marchés financiers, en tant que conseillère du président. De 2011 à 2014, elle est nommée conseillère économique, cheffe du service économique régional au sein de l’Ambassade de France à Canberra. A l’issue, elle devient directrice des entreprises de l’économie internationale et de la promotion du tourisme, au sein du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, avant d’être nommée en 2017 directrice de la communication et de la presse, poste qui l’amène également à occuper la fonction de porte-parole du ministère. Après une expérience de deux ans au sein de SNCF Mobilités, où elle est détachée en tant que directrice générale adjointe international, Mme Agnès Romatet-Espagne est nommé en 2020 inspectrice générale déléguée au Quai d’Orsay. 

Mme Agnès Romatet-Espagne est chevalier de la Légion d’honneur et officier de l’ordre national du Mérite. Nommée dans le corps des ministres plénipotentiaires en février 2016, elle est intégrée dans le corps des administrateurs de l’État le 1er janvier 2023.

Cheffe du service de l'administration générale

Line Bonmartel-Couloume

Line Bonmartel-Couloume, administratrice générale de l’Etat, qui était Déléguée à l’accompagnement régional du ministère des armées depuis mai 2019, se voit confier les fonctions de cheffe du service de l’administration générale au sein du Secrétariat Général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).
Elle succède à Philippe Decouais. administrateur général, qui occupait ces fonctions depuis 2017.

Line Bonmartel-Couloume a exercé, après un Diplôme d’études supérieures spécialisées Administration locale à Toulouse, différentes responsabilités en collectivités locales en Normandie en matière d’urbanisme, de transports et d’environnement de 1989 à 2002. 

En 2005, à sa sortie de l’Ecole nationale d’administration, elle entre au ministère de la défense en qualité d’adjointe puis de cheffe du bureau de la programmation et du pilotage budgétaire à la direction des affaires financières.

Elle effectue sa mobilité comme rapporteure au sein de la Première chambre de la Cour des comptes avant d’exercer les fonctions d’adjointe du sous-directeur de l’immobilier et de l’environnement à la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives.

De 2013 au printemps 2018, elle est sous-directrice des questions économiques, fiscales et internationales à la direction des affaires financières où elle a, entre autres, participé à l’exercice de la tutelle, pour les aspects budgétaires et financiers, des établissements publics du ressort du ministère et piloté les études statistiques et économiques.

Entre avril 2018 et mai 2019, elle est directrice de projet chargée de la coordination de la tutelle des établissements publics en matière de gestion des ressources humaines auprès du directeur des ressources humaines du ministère des armées.

Line Bonmartel-Couloume était, depuis mai 2019, Déléguée à l’accompagnement régional du ministère des armées, poste sur lequel, dans un cadre interministériel et dirigeant un réseau de délégués dans toutes les régions de métropole, elle a largement contribué aux politiques du ministère impliquant des actions ponctuelles ou des partenariats plus durables avec les acteurs publics ou privés des territoires (politique des achats, action vers les PME-PMI, reconversion des sites militaires, projets menés avec les collectivités locales et les régions, etc.).

Elle est officier de l’Ordre National du Mérite, chevalier de la Légion d’honneur, auditrice de la 65ème session nationale de l’Institut des hautes études de défense nationale Politique de défense (2012-2013) et auditrice de la 16ème session du Cycle des hautes études pour le développement économique (2019).

Elle est membre du Cercle de la réforme de l’Etat.

Elle est mariée et mère de deux garçons.
 

Haut-commissaire à l'énergie atomique

Vincent Berger

Conseiller maître à la Cour des comptes, Vincent Berger occupe depuis le 14 septembre 2023 la fonction de haut-commissaire à l’énergie atomique. Par le décret n° 2023-1383 du 30 décembre 2023, le SGDSN est en charge de la gestion administrative et budgétaire du haut-commissaire à l’énergie atomique. 

Titulaire d’un doctorat de physique et ancien élève de l’École normale supérieure, Vincent Berger débute sa carrière en 1993 chez Thomson-CSF (devenu Thales en 2000), où il rédige une thèse sur les dispositifs semiconducteurs à puits quantiques, au sein du Laboratoire central de recherches, avant de devenir chercheur au sein de l’entreprise.

En 2001, il rejoint l’université Paris-Diderot VII, où il sera directeur du laboratoire Matériaux et Phénomènes Quantiques jusqu’en 2006 et professeur à l’UFR de physique jusqu’en 2013. Il dirigera cette UFR de 2006 à 2009, avant d’être élu président de l’université ; fonction qu’il exercera jusqu’en 2013.

Membre de l’institut universitaire de France de 2008 à 2013, il fera partie de l’équipe thématique « recherche – université » au sein de l’équipe de campagne de Martine Aubry, entre octobre et juillet 2011.

En octobre 2013, il est nommé conseiller à la présidence de la République, en charge de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche, avant de devenir, en 2015, le directeur des sciences de la matière au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives. De 2016 à 2019 il exerce la fonction de directeur de la recherche fondamentale, puis de 2019 à 2020 de conseiller de l’administrateur général du CEA et du HCEA.

De 2021 à 2022, il sera chargé de conduire une mission sur la réforme de la haute fonction publique pour les corps techniques de l’État, confiée par le Premier ministre Jean Castex. Celle-ci donnera lieu au rapport « Réforme de la haute fonction publique : pour une gestion des ingénieurs par domaines de compétences ».

Il est conseiller maître à la Cour des comptes depuis octobre 2020 et haut-commissaire à l’énergie atomique depuis septembre 2023. 

Chevalier de la Légion d’honneur depuis 2010 et Officier de l’ordre national du Mérite depuis 2017, Vincent Berger a obtenu en 2001 les prix Fabry de Gramont (décerné par la Société française d’optique) et Young Innovator (décerné par le Massachusetts Institute of Technology).