Protéger le potentiel scientifique et technique de la nation Protéger 01 janvier 2025 Le potentiel scientifique et technique de la nation est constitué de l’ensemble des biens matériels et immatériels propres à l’activité scientifique (fondamentale ou appliquée) et au développement technologique de la nation. Dans cette rubrique Dans la même rubrique Assurer le secrétariat du conseil de défense et de sécurité nationale Assurer le secrétariat du conseil de politique nucléaire Anticiper et prévenir Développer et structurer la capacité de résilience de la Nation face à des événements de toute nature Améliorer les dispositifs de protection et de prévention Conduire la réponse aux crises Anticiper les risques et les menaces Suivre les questions de sécurité internationale Sécuriser les activités spatiales Lutter contre la prolifération Le conseil national consultatif pour la biosécurité (CNCB) Contrôler les exportations de matériels de guerre Protéger Protéger les activités indispensables à l’exercice de l’autorité de l’Etat et au fonctionnement de l’économie Réagir en cas de crise majeure Protéger le secret de la défense nationale Réforme de la protection du secret de la défense nationale Protéger le secret de la défense nationale - documentation Accords généraux de sécurité Administrer les systèmes d’informations interministériels classifiés Protéger le débat public contre les ingérences numériques étrangères Protéger le potentiel scientifique et technique de la nation Le dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la nation – Foire aux questions Assurer la cybersécurité et coordonner la cyberdéfense Les éléments essentiels de ce potentiel font partie intégrante des intérêts fondamentaux de la nation, tels qu’ils sont définis à l’article 410-1 du code pénal. Le dispositif de protection du potentiel scientifique et technique de la nation (PPST) vise à protéger les savoirs, expertises et technologies les plus « sensibles » des établissements publics et privés (laboratoires de recherches, entreprises, etc.) localisés sur le territoire national, dont le détournement ou la captation pourraient : porter atteinte aux intérêts économiques et scientifiques de la nation ; renforcer des capacités militaires étrangères ou affaiblir les capacités de défense françaises ; contribuer à la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs ; être utilisés à des fins terroristes sur le territoire national ou à l’étranger. Ce dispositif est fondé sur l’article 413-7 du code pénal et s’organise principalement autour de quatre textes d’application : le décret n° 2011-1425 du 2 novembre 2011 ; le décret n° 2024-430 du 14 mai 2024 ; l’arrêté du Premier ministre du 3 juillet 2012 (modifié par l'arrêté du Premier ministre du 24 octobre 2024) ; l'instruction interministérielle relative à la mise en œuvre du dispositif (publiée le 9 mai 2025). Mise en œuvre de la PPST Piloté par le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), ce dispositif interministériel est déployé par les ministères chargés de l’agriculture, de la défense, de l’économie, de l'écologie, de la recherche et de la santé qui y concourent par l’intermédiaire de six hauts fonctionnaires de défense et de sécurité, chacun adaptant les modalités de mise en œuvre en fonction des spécificités de son champ de compétences. La PPST repose principalement, depuis 2012, sur l’adhésion des acteurs, qu’ils soient publics ou privés, issus du monde de la recherche ou de l’entreprise, à la nécessité d’améliorer la protection de leurs savoirs et savoir-faire. Au travers d’un dialogue étroit avec les services de l’État, tout établissement peut obtenir une évaluation de la sensibilité de ses activités, et le cas échéant recourir à ce dispositif pour mieux se protéger. Cette concertation vise à prendre en compte les spécificités de chaque entité et d’envisager une protection adaptée au cas par cas, selon les risques, et en fonction des moyens disponibles. Concrètement, la PPST offre une protection juridique et administrative aux entités couvertes et permet : de contrôler les accès physique et logique de certaines zones, appelées « zones à régime restrictif » (ZRR), en sollicitant l’avis du ministère concerné ; de protéger juridiquement contre les actes malveillants ayant des conséquences sur l’honorabilité et la compétitivité de l’entité (utilisation frauduleuse d’informations, vol ou captation de données sensibles, pratiques anticoncurrentielles, intrusion dans les systèmes d’information, etc.) ; de bénéficier d’un accompagnement étatique dans une démarche d’élévation du niveau de sécurité de l’entité ; de constituer une équipe de travail responsable et sensibilisée aux enjeux de protection ; d’appartenir à une communauté de confiance favorable aux partenariats de recherche et industriels ; d'obtenir des avis de sécurité sur les projets de coopération scientifique et technique avec des partenaires étrangers. La PPST est un dispositif vivant qui s’adapte aux évolutions de la menace et aux contraintes des acteurs impliqués. En conclusion, la PPST concourt à la protection des intérêts fondamentaux de la nation, et constitue aussi un outil au service des établissements concernés, pour protéger leurs connaissances, savoirs et savoir-faire sensibles. Pour en savoir plus : Consulter la foire aux questionsPour toute question supplémentaire : ppst@sgdsn.gouv.fr Télécharger la présentation du dispositif PPST PDF - 1 119.3 Ko Télécharger le guide dédié à la protection numérique du potentiel scientifique et technique de la nation PDF - 1 012.7 Ko Haut de page