Plan d’action contre le terrorisme (PACT)

Informations 13 juillet 2018

Le Premier ministre a présenté le plan d'action contre le terrorisme, le 13 juillet 2018, en présence de Claire Landais, secrétaire générale de la défense et de la sécurité nationale.

  • Sécurité

Le Plan d’action contre le terrorisme prend le relais du plan d’action contre la radicalisation et le terrorisme (PART, mai 2016) qui a deux successeurs, correspondant à deux approches distinctes. Le Plan national de prévention de la radicalisation (PNPR) a été rendu public le 23 février dernier. Le PACT diffusé aujourd’hui se concentre sur la lutte contre le terrorisme et a pour objet à la fois de mettre en cohérence l’ensemble du dispositif anti-terroriste national, de valoriser les actions mises en œuvre depuis mai 2017 et d’identifier les pistes de progrès ou d’adaptation de notre dispositif aux évolutions des menaces.

Le plan a été préparé par le SGDSN, sur mandat du Premier ministre, en lien avec le coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme et avec l’ensemble des ministères et des services intéressés.

Le PACT agrège des mesures de court terme à effet immédiat et des mesures plus structurelles, tant dans l’organisation des pouvoirs publics que dans l’amélioration de la résilience de la Nation.

32 actions publiques sont identifiées dans cinq domaines prioritaires :

  • connaître (5 actions), pour mieux identifier et comprendre la menace terroriste et ses évolutions ;
  • entraver (8 actions), pour prévenir et empêcher les passages à l’acte par une meilleure prise en compte des individus à risque, la lutte contre le financement du terrorisme et les efforts de règlement des conflits qui alimentent la menace terroriste ;
  • protéger (8 actions), pour adapter les dispositifs de protection des personnes et des biens, au regard des menaces identifiées. Cette adaptation passe notamment par le développement de capacités technologiques et par une implication accrue des opérateurs publics et privés ;
  • réprimer (2 actions), pour optimiser les politiques de répression des auteurs d’infractions terroristes ainsi que le traitement judiciaire des djihadistes français ;
  • l’Europe qui protège (9 actions), pour optimiser la synergie entre les pays européens et promouvoir les initiatives de la France au sein de l’Union européenne pour lutter plus efficacement contre le terrorisme.

À ces 32 actions publiques il faut ajouter 8 actions, notamment issues des commandes passées en conseil de défense et de sécurité nationale, qui ne sont pas rendues publiques compte tenu de leur sensibilité et du besoin qu’elles restent confidentielles pour être efficaces.

Contact : Armelle Ceglec, Conseillère communication

Premier ministre

Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale

armelle.ceglec@sgdsn.gouv.fr

01-71-75-80-13

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